Le Moringa est de retour pour jouer de mauvais tours ! Dans ce quatrième round, il s’attaque à un colosse, un balèze, il fait peur, il fait du mal, on aimerait le voir le disparaître… C’est l’affreux diabète.
Très simplement, le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un très fort taux de sucre dans le sang. Pour les personnes qui en sont atteintes, les désagréments sont autant de supplices :
Par ailleurs, le diabète empêche le corps de produire et/ou d’utiliser l’insuline, cette hormone chargée de transformer le sucre en énergie. Les complications liées à cette insuffisance sont graves et peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, une insuffisance rénale chronique et des lésions rétiniennes.
Il existe trois types de diabète :
Tous les types de diabète sont traitables, toutefois, il n’existe pas à ce jour de remède définitif. Les personnes atteintes de diabète sont contraintes de vivre avec la maladie.
Le diabète est l’un des plus grands défi médical actuel. Selon la Sécurité Sociale, en France, 3,7 millions de personnes prenaient en 2015 un traitement contre le diabète. Elle estimait par ailleurs en 2010 que 700 000 autres personnes ignoraient en être atteintes. 90% des personnes malades du diabète sont concernées par le diabète de type 2.
La fonction de l’insuline est de maintenir l’équilibre du taux de glucose (ou sucre) contenu dans le sang, en le faisant consommer par les tissus de l’organisme (muscles, tissus graisseux, etc.) et en diminuant sa production par le foie. Dans le cadre d’un diabète de type 2, l’insuline ne remplit plus son rôle. Le sucre reste alors dans les vaisseaux sanguins et le niveau de glycémie augmente drastiquement.
Le pancréas, qui est en charge de sécréter l’insuline, consacre moins de 1% de son fonctionnement à cette tâche. Autant dire que c’est le cadet de ses soucis : dès lors que le corps se révèle incapable de réguler la glycémie, le pancréas cesse de travailler correctement. A quoi bon se fatiguer hein ?
S’il n’existe pas de remède définitif au diabète, certaines pratiques, à commencer par un mode de vie plus sain, peuvent être d’un grand secours dans le traitement des désagréments provoqués au quotidien par la maladie.
Il s’agit dans un premier temps de supprimer les mauvais sucres (sodas, alcool, gâteaux, biscuits, pain, sucreries, etc.) et de privilégier les aliments qui ont un index glycémique faible. Si le sucre a un indice glycémique de 100, on considère que 55 et moins est un index faible. Les légumes ont un index glycémique faible (en moyenne autour de 15): petits pois (39), carottes (19), brocolis (10), etc. Bien que sucres lents, les pâtes (cuisinées “al dente”), le riz basmati et le pain complet ont eux aussi un index glycémique faible.
Il faut ensuite éviter les gras saturés, comme les aliments frits, les graisses animales et certains produits laitiers. Enfin, il est primordial de manger beaucoup de fibres. En effet, les fibres ralentissent l’absorption du sucre par l’intestin. On les retrouve en bonne quantité dans les légumes, les fruits et les céréales entières (avoine, orge, etc.).
Plusieurs études ont démontré le potentiel du Moringa dans le traitement du diabète. La plupart du temps, il a été prouvé qu’une consommation de Moringa réduit le taux de sucre dans le sang.
Une étude publiée en 2014 dans Acta Histochemica¹ révèle que l’ingestion d’extraits de feuilles de Moringa par des rats albinos atteints de diabète avait permis de réduire leur niveau de sucre dans le sang de plus de 2,5 fois. Par ailleurs, leur taux de MDA ou malondialdéhyde (un sous-produit toxique de l’oxydation des lipides qui se trouve souvent à des niveaux élevés chez les personnes souffrant de diabète) a diminué tandis que celui de glutathion (un antioxydant important) a augmenté.
Une autre étude², réalisée cette fois-ci sur des humains, a démontré l’intérêt de la consommation du Moringa dans la lutte contre le diabète, ou plus précisément l’hyperglycémie. Seulement 2h après l’ingestion d’une infusion aux feuilles de Moringa, la glycémie des personnes appartenant à un groupe d’hyperglycémiques a chuté de manière significative. Une baisse moyenne de 28,15 mg / dl de la glycémie a été observée.
Le Moringa a déjà remporté d’autres combats : contre l’anémie, d’abord, puis le froid hivernal et les fêtes de fin d’année. N’hésitez pas à revivre ces victoires !
Sources :
¹Extract of Moringa oleifera leaves ameliorates streptozotocin-induced Diabetes mellitus in adult rats, Hanan Dawood, Yassaa Adel, FathyTohamyb, 2014
²Comparative Effects of Moringa Oleifera Lam. Tea on Normal and Hyperglycemic Patients, Michael Ples, Howell Ho.
Ce trentenaire débonnaire a toujours été tiraillé entre ses deux grandes passions : la bouffe et la santé. Né au milieu du premier restaurant chinois étoilé de l’hexagone, il a baigné dans le canard laqué dès sa plus tendre enfance. Mais tiraillé qu’il était à l’idée de savoir ce qu’il se passait dans son corps une fois la gentille bête ingurgitée, il s’est mis en tête de devenir pharmacien. Ce n’est que quelques années plus tard qu’il a enfin trouvé sa voie : allier cuisine et santé et quoi de mieux pour le faire que de s’adonner à sa nouvelle passion : les Superfood ?
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